Olivier Masson doit-il mourir ?
création janvier 2020
Texte François Hien Mise en scène et interprétation Estelle Clément-Bealem, Kathleen Dol, Arthur Fourcade en doublon avec Mathieu Besnier, François Hien en alternance avec Emilie Waïche, Lucile Paysant Régie Générale et création lumière Nolwenn Delcamp-Risse Régie de tournée Nolwenn Delcamp-Risse en alternance avec Benoit Brégeault et Maxime Rousseau Scénographie Annabel Stehaiano Costumes Sigolène Pétey Administration de production et diffusion Nicolas Ligeon, Pauline Favaloro et Samina Börner diffusion 2022>2025 Philippe Chamaux
Production Ballet Cosmique – Coproduction les Célestins, théâtre de Lyon – la Mouche, Saint-Genis-Laval –Avec l’aide de la DRAC et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, de la ville de Lyon et de l’ADAMI – Avec le soutien du théâtre de la Renaissance. Remerciements à Balyam Ballabeni, Julie Rebout, Komplex Kapharnaüm.
Alité dans un CHU, Olivier Masson vit depuis six ans dans un état végétatif. Lorsque l’équipe médicale décide d’entamer une procédure permettant de cesser de le maintenir artificiellement en vie, une guerre éclate au sein de sa famille. Son épouse soutient cette démarche, alors que sa mère y est farouchement opposée. Jusqu’au jour où un aide-soignant tranche, mettant fin aux jours d’Olivier à l’aide d’une injection létale. C’est le procès de cet aide-soignant qui s’ouvre devant nous. Se déploie alors un drame intime, au cœur des machines juridiques, médiatiques et médicales.

édition du texte
Olivier Masson doit-il mourir ? est édité aux éditions Théâtrales
Le théâtre de François Hien s’imprègne ici de faits réels ou de débats de société. Les histoires singulières et romanesques qui se déploient dans ces deux pièces mettent en perspective des situations et des dilemmes, apportant nuances, discussion et compréhension là où la cristallisation l’emporte souvent sur la raison.
Extraits de presse
« Sous la forme d’un procès fictionnel, François Hien pose au plateau la légitimité et la complexité d’un geste d’euthanasie et vient bousculer a prioris et certitudes. » L’Humanité – Marina Da Silva
« Ce qui se joue sous nos yeux, c’est l’omniprésence d’un absent, « impossible à guérir, impossible à tuer », qui réorganise les relations entre eux qui l’entourent et les invite – malgré lui ?- à faire l’expérience de leur liberté. » La Croix – Mélinée Le Priol
« Balloté.e.s entre réflexion et émotion, nous frissonnons, pleurons presque, tout en reconsidérant les positions tranchées que nous avions avant d’entrer en salle, et en nous posant toujours plus de questions. Si nous ne changeons pas nécessairement d’avis, nous sommes au moins plus nuancé.e.s, et nous avons appris d’Avram et de son incommensurable empathie. Olivier Masson doit-il mourir ? Nous ne le saurons jamais, tant mieux. » L’Envolée culturelle – Alice Boucherie
« Un spectacle qui se suit comme un polar, notamment grâce à une mise en scène extrêmement fluide et rythmée, à des acteurs virtuoses qui changent régulièrement de rôle et donc de posture. Quant à la fin, elle flirte avec le fantastique (peut-être trop), ouvrant des champs inexplorés. Passionnant ! » Arkuchi – Anne Huget
« Que soient remerciés François Hien, Estelle Clément-Bealem, Kathleen Dol, Arthur Fourcade, Lucile Paysant, pour avoir su renouveler la possibilité qu’existe un théâtre indispensable, fait d’interrogations profondes sur des contenus sociétaux majeurs. » Les 3 Coups – Michel Dieuaide
« Devant la complexité et la multiplicité des personnages, c’est une performance d’écriture que tout apparaisse aussi clairement. Quand ce tourbillon devient trop dense, le théâtre surgit dans ce qui est l’acmé de ce travail : figurer la chambre par un simple rideau à demi ouvert et entendre l’épouse expliquer à son aimé la folie de cette situation et les passions qu’elle suscite. » Le Petit Bulletin – Nadja Pobel
Forme légère
Première partie du spectacle en forme tout terrain et sans technique
Jouée dans des lieux non-théâtraux, la petite forme dite « Mini Masson » présente la première partie du spectacle intégral, centrée autour des divers procès couvrant l’affaire. Elle est suivie d’un débat mouvant avec le public ou d’un échange plus simple.
Une forme issue d’une commande initialement à destination des lycées. Les minis massons ont depuis joué dans des EPHAD, lycées, collèges, AG, …
C’est une forme qui invite à aller voir la version intégrale.
